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La riforma e le riforme nella Chiesa
Antonio Spadaro, Carlos María Galli (edd.)

La riforma e le riforme nella Chiesa

Prezzo di copertina: Euro 53,00 Prezzo scontato: Euro 50,35
Collana: Biblioteca di teologia contemporanea 177
ISBN: 978-88-399-0477-5
Formato: 16 x 23 cm
Pagine: 624
© 2016, 20172

In breve

Trenta specialisti – ecclesiologi, storici, ecumenisti, canonisti ed esperti di pastorale – ai massimi livelli, provenienti da tredici diversi paesi, riprendono la questione della necessità di riforme nella Chiesa (Ecclesia semper reformanda), considerando in particolare il rinnovamento richiesto dal concilio Vaticano II. Sviscerano e sviluppano il tema, avendo lo scopo di offrire, con umiltà e audacia, un contributo di ispirazione ai processi che la Chiesa sta vivendo in questo tempo sotto la guida di Francesco.

Libro di grande rilievo sotto il profilo pastorale e istituzionale.

Descrizione

A cinquant’anni dalla chiusura del Vaticano II, la ricezione del concilio può dirsi semplicemente conclusa? Fra quanto già allora fu prospettato e l’implementazione che ne è seguita, non vi sono temi o istanze da riesaminare? Non è questione soltanto di rinnovare con lucidità e coraggio strutture e istituzioni, ma anche di convertirsi sempre di nuovo a una mentalità evangelica, missionaria, aperta, «in uscita».
Nei diversi contributi offerti in questo libro da un gruppo internazionale di teologi, sotto l’egida de La Civiltà Cattolica e con la guida dell’argentino Carlos María Galli, vengono affrontati argomenti ricchi e complessi. Dopo una sezione sulla visione che papa Francesco ha della riforma della Chiesa e una riflessione sulle fonti permanenti del rinnovamento ecclesiale, si susseguono interventi puntuali sulle lezioni che vengono dalla storia, sulla comunione sinodale come chiave – a tutti i livelli – della vita e del rinnovamento del popolo di Dio, sulla questione dell’unità dei cristiani, per concludere con uno sguardo articolato verso una realtà di Chiesa più povera, più fraterna e più inculturata.
Gli autori – ecclesiologi, storici, ecumenisti, canonisti, pastoralisti –, lungi dal limitarsi a una discussione accademica, intellettualmente accattivante ma poco praticabile, esprimono volta per volta indicazioni su come approfondire e articolare le riforme della Chiesa, nei loro aspetti vitali e strutturali, suggerendo criteri di azione e ipotesi concrete per la prassi (a breve, medio e lungo termine). Un libro di grande rilievo sotto il profilo teologico, gravido di conseguenze pastorali e istituzionali. Un umile ma audace contributo di ispirazione ai processi che la Chiesa sta vivendo sotto la guida di papa Francesco.

Questi i nomi del gruppo internazionale di autori e autrici che hanno contribuito al volume:
Alphonse Borras (Belgio); Piero Coda (Italia); Mario de França Miranda, sj (Brasile); Peter de Mey (Belgio); Severino Dianich (Italia) Massimo Faggioli (Stati Uniti); Joseph Famerée, sci (Belgio) Diego Javier Fares, sj (Argentina); Víctor Manuel Fernández (Argentina) José Mario C. Francisco, sj (Filippine); Carlos María Galli (Argentina) William Henn, ofm cap (Stati Uniti); Hervé Legrand, op (Francia) Angelo Maffeis (Italia); Mary Melone, sfa (Italia); Serena Noceti (Italia) John W. O’Malley, sj (Stati Uniti); Giancarlo Pani, sj (Italia); Salvador Pié-Ninot (Spagna); Hermann J. Pottmeyer (Germania); Andrea Riccardi (Italia); Gilles Routhier (Canada); Léonard Santedi Kinkupu (Rep. Dem. del Congo); Jorge A. Scampini, op (Argentina); Juan Carlos Sca nnone, sj (Argentina); Silvia Scatena (Italia); Carlos Schickendantz (Cile); Antonio Spadaro, sj (Italia); Dario Vitali (Italia); Myriam Wijlens (Olanda)

Recensioni

L’imposant volume La riforma et le riforme nella chiesa reprend, sous la direction d’A. Spadaro et C.M. Galli les trente contributions qui, à l’automne 2015, ont réuni autant de théologiens, d’historiens et de canonistes (dont quatre femmes) lors de journées d’études tenues au siège romain de la Civiltà Cattolica. On perçoit d’emblée que l’esprit qui a inspiré cette rencontre aussi bien que les participants est celui même du pape François, évoquant notamment dans Laudato si’ la nécessité pour l’Église d’un processus de « réforme missionnaire ».

Les interventions ont été réparties en six sections. La première est plus particulièrement consacrée aux perspectives qui sont celles du pape François : racines ignatiennes, théologie du peuple de Dieu, dont c’est décidément, avec le pape argentin, le grand « retour en grâce », dans la forme qu’il sait lui donner, marquée par ses origines latino-américaines. Suit une section historique présentant, sous le signe de l’Ecclesia semper reformanda, des épisodes de réformes (parfois contrariées) de la vie de l’Église, notamment à Trente et à Vatican II, mais aussi dans les décennies qui ont suivi le concile. Les deux sections suivantes sont explicitement ou de fait consacrées à la dimension synodale de l’Église, et donc des réformes qu’elle est appelée à entreprendre pour correspondre à son être profond : les différents registres sont envisagés, qu’il s’agisse de l’exercice de la primauté, de ce qu’on entend habituellement par collégialité, des conférences épiscopales nationales et des assemblées continentales, de la synodalité telle qu’elle peut s’exercer dans les Églises locales, du sensus fidelium dans sa relation au magistère. La cinquième section s’ouvre heureusement sur des perspectives oecuméniques, à partir notamment du thème de l’échange des dons. La sixième section évoque les figures que pourrait prendre une Église pauvre et inculturée (en Europe, Amérique latine, Afrique, Asie). Enfin, la dernière section envisage la dimension plus particulièrement pneumatologique de la réforme, étudiée pour elle-même et en rapport avec la pensée du pape François. Regrettons que la question de la réforme de la curie romaine n’ait, volontairement, pas été retenue, au motif qu’elle se trouve à l’ordre du jour du conseil de cardinaux entourant le pape : cet ensemble se trouve privé d’une étude qui fait vraiment défaut. Un essai sur un exercice « réformé » de l’autorité magistérielle dans l’Église aurait également eu sa place dans cet ensemble.

Il est évidemment impossible de rendre compte sérieusement de la richesse d’un pareil dossier, d’autant plus précieux que les auteurs renvoient largement aux études qu’ils ont pu élaborer sur les questions dont ils sont les spécialistes. On retrouvera plusieurs des noms familiers aux lecteurs de ce Bulletin ; plutôt d’ailleurs ceux de « valeurs sûres » que de nouveaux venus, ce qui laisse ouverte la question du renouvellement de générations qui ont marqué le renouveau de l’ecclésiologie catholique.

Comme nous l’avons laissé entendre, le terme qui semble ici le mieux traduire le programme générique de « réforme » est celui, plus concret mais qui reste lui aussi de l’ordre du programme, de « synodalité ». La chose n’est pas vraiment surprenante : la réforme de l’Église est traditionnellement à l’ordre du jour des conciles, autrement dit des synodes, quelle que soit leur échelle, locale ou universelle. Mais il ne s’agit pas ici seulement de moyens en vue d’une fin : une Église « réformée » est une Église « synodale », à tous les niveaux de vie qui la constituent.

Si tel est le voeu d’un pape François, on perçoit que c’est aussi celui de nombre de théologiens et de canonistes confirmés, alors que le vent, depuis Rome, n’a pas précisément soufflé dans cette direction pendant ces dernières décennies. Si les choses doivent changer, ce volume apporte la preuve qu’un corpus de réflexion est vraiment constitué, qui seul permettra de fonder et d’accompagner un mouvement désormais voulu par l’autorité ecclésiale suprême. Mais une autre leçon se dégage de ces essais : la réforme, y compris dans ses dimensions les plus institutionnelles, est aussi, est sans doute d’abord, une question de conversion. Les deux réalités ne sauraient ni s’opposer, ni se substituer l’une à l’autre. Tel est aussi sans doute le message du pape François ; après tout, c’était celui de Vatican II.


J.-F. Chiron, in Recherches de Science Religieuse 106 (2/2018) 322-323

Das vorliegende Buch sammelt die Beiträge, die im September und Oktober 2015 auf dem Symposium "Die Reform und die Reformen in der Kirche" vorgetragen wurden. Die Tagung fand im Sitz der Zeitschrift La Civiltà Cattolica in Rom statt und führte zahlreiche Fachleute zusammen, darunter Historiker, Theologen und Experten der ökumenischen Bewegung aus verschiedenen Kontinenten und Kulturen.

Das Buch, dessen spanische Fassung auch schon vorliegt, enthält eine Einleitung von Antonio Spadaro und Carlos Maria Galli (5-18) , gefolgt von sieben Teilen (19-590) mit den Vorträgen der Spezialist/inn/en (unter ihnen der deutsche Hermann F. Pottmeyer). Die Gelehrten befassen sich dabei mit folgenden Themen: 1) die Erneuerung der heutigen Kirche im Lichte des Zweiten Vatikanischen Konzils (19-84); 2) die Lehren der Geschichte über die Reformen der Kirche (85-158); 3) die Synodengemeinschaft als Schlüssel für die Erneuerung von "Gottes Volk" (159-270); 4) die Reformen der Ortkirchen sowie der universalen Kirche (271-368); 5) die Einheit der Christen und die Reform der Kirche (369-458); 6) dem Weg zu einer ärmeren, brüderlichen und inkulturierten Kirche (459-570) und 7) der Geist und die evangelische Spiritualität der Kirche (571-590).

Zwar ist das Ziel des Buches nicht die Unterstützung "des" Pontifikats und somit eine explizite Parteinahme "für" das Pontifikat Jorge Mario Bergoglios, dennoch füllt das Buch im positiven Sinne eine konkrete Lücke in der Betrachtung seines Werdegangs. Die Grundideen des Papsttums von Franziskus lassen sich v. a. durch eine missionarische und arme Kirche sowie von einer ignatianischen geistigen Erneuerung und einer "Theologie des Volkes" ausgehend verstehen.


In Theologische Revue 1/2018, 87

Il volume è frutto del seminario di studio organizzato dalla rivista La Civiltà Cattolica nell'anniversario dei cinquant'anni dalla chiusura del Concilio Vaticano II. Il seminario, svoltosi a Roma presso la sede della rivista dal 28 settembre al 2 ottobre 2015, ha coinvolto un gruppo internazionale di trenta studiosi (teologi, canonisti, esperti di pastorale ecc.) che, sotto la guida di Carlos Maria Galli, si è confrontato in maniera interdisciplinare sul tema «La riforma della Chiesa e le riforme nella Chiesa».

La questione della riforma o del rinnovamento della e nella Chiesa, che lungo la storia è stata materia di diversi Concili, viene trattata nel volume alla luce dell'ecclesiologia di comunione del Vaticano II, che richiedeva un rinnovamento ecclesiale negli aspetti vitali e strutturali, e alla luce dei processi attuali che la Chiesa sta vivendo sotto la guida del Vescovo di Roma. Per papa Francesco il rinnovamento ecclesiale è «improrogabile» (Evangelii gaudium [EG], n. 27) e necessita di una soggettualità ecclesiale che «senza paura» si apra all'azione dello Spirito Santo (cfr EG 259).

I trenta contributi, che affrontano argomenti ricchi e complessi, sono offerti nel volume all'interno di sette sezioni. La prima, «Il rinnovamento della Chiesa oggi, alla luce del Vaticano II», presenta due studi sulla visione che papa Francesco ha della riforma della Chiesa, rispettivamente alla luce della sua vita di gesuita e della sua ecclesiologia pastorale che affonda le radici nell'esperienza ecclesiale argentina e latinoamericana, e una riflessione sulle fonti permanenti della riforma ecclesiale.

La seconda sezione, «Le lezioni della storia circa le riforme della Chiesa», offre una panoramica sui movimenti riformatori e sulle riforme istituzionali, con particolare riguardo ai secoli XIII, XVI e XIX-XX.

Nella sezione su «La comunione sinodale come chiave del rinnovamento del popolo di Dio» la sinodalità viene intesa come criterio della vita e del cammino di permanente rinnovamento della Chiesa. L'esercizio della sinodalità, all'interno dell'ecclesiologia di comunione, mette in correlazione il popolo di Dio, il collegio episcopale e il Vescovo di Roma, offrendo nello stesso tempo il contesto perché l'autorità apostolica sia compresa come servizio al popolo di Dio.

Questi temi in parte si ritrovano approfonditi nella sezione «Le riforme delle Chiese particolari e della Chiesa universale», che esamina Primato romano e Collegio episcopale, Curia romana, Conferenze episcopali e la problematica legislativa nel tradurre in norme canoniche le acquisizioni teologiche.

Nella sezione «L'unità dei cristiani e la riforma della Chiesa» il dialogo ecumenico è affrontato con un atteggiamento comunionale, di reciproco «scambio di doni». Questo atteggiamento, più volte indicato da papa Francesco, deve caratterizzare il cammino delle Chiese verso la loro piena e visibile unità.

Nella sezione «Verso una Chiesa più povera, fraterna e inculturata» la realtà comunionale («scambio») della Chiesa trova il suo fondamento cristologico e pneumatologico nell'adlnirabile commercium, nel «meraviglioso scambio» del Verbo di Dio, il quale, per opera dello Spirito Santo, assume l'umanità, culturalmente diversa, affinché questa a sua volta venga assunta nella divinità. La ri-forma della Chiesa significa attualizzare oggi la forma Christi, secondo il paradigma del «meraviglioso scambio», adattandolo alle diverse culture.

Infine, allo Spirito Santo, il «poieta» di ogni rinnovamento e riforma della e nella Chiesa, è dedicata la sezione «Lo Spirito e la spiritualità nella riforma evangelica della Chiesa», in cui la relazione Spirito-Vangelo viene presentata come sorgente di rinnovamento ecclesiale, tenendo conto del pensiero di papa Francesco.

Il volume vuole essere una «proposta di proposte», umile e audace, ispiratrice per gli attuali processi di riforma della Chiesa e di auspicato coinvolgimento di altri soggetti ecclesiali, che con libertà e nella comunione offrano il loro contributo alla riforma secondo lo Spirito e il Vangelo, in linea con il Vaticano II, grati a papa Francesco per l'impulso che sta dando a tale processo.


S. Barbagallo, in La Civiltà Cattolica 4018 (18 nov/2 dic 2017) 401-402

Il volume qui presentato raccoglie gli interventi di un seminario di studi presso la sede di La Civiltà Cattolica tenutosi a Roma dal 28 settembre al 2 ottobre 2015, seminario che ha raccolto una trentina fra ecclesiologi, storici, ecumenisti, canonisti ed esperti di pastorale provenienti da tredici Paesi. Il tema di fondo è quello della Ecclesia semper reformanda nel cono di luce del 50° anniversario della chiusura del Vaticano II, i rinnovamenti vitali e strutturali da esso richiesti, i passi in avanti fatti, i nuovi processi di riforma inaugurati da papa Francesco. Obiettivo della pubblicazione è quello di esprimere indicazioni su come approfondire e istituzionalizzare le diverse e necessarie riforme nella Chiesa secondo un complesso approccio multidisciplinare.

Emerge dal testo una consapevolezza importante e non scontata, per la quale sia necessario unire contributi teologici, storici, giuridici e pastorali per fondare, illuminare e accompagnare le riforme ispirate dal Vaticano II (lasciate oggi sostanzialmente in sospeso). Cambiare è dunque una operazione complessa, che chiede di fare i conti con l’interazione tra teoria teologica, processi storici e risultanti strutture ecclesiali. Una riforma che non parta da quest’articolata interazione e che operi una riduzione illegittima è sostanzialmente destinata al fallimento. Significativa al riguardo è la sottolineatura, desunta da uno sguardo sulla storia, di come «riforma» abbia una natura «inclusiva», e cioè sempre in capite et in membris con ricadute istituzionali: dalla realtà complessa della Chiesa, umana e divina, si fa discendere la necessità di un approccio multidisciplinare ai temi della riforma, necessariamente attento alle implicazioni concrete delle nuove parole introdotte dal concilio nella vita ecclesiale.

Il testo fa i conti in maniera sistematica con quello che in un suo contributo interno Serena Noceti chiama «i tre soggetti della riforma»: il popolo, la sua esperienza e il suo senso della fede, i teologi, col loro compito di sviluppare idee e avanzare proposte, i canonisti, senza la cui indispensabile ideazione e proposta di nuove normative de iure condendo da proporre al legislatore una riforma delle istituzioni non è possibile. Chi desidera continuare il rinnovamento e la riforma della Chiesa inizia a vedere che essa non può diventare permanente se non si fa strada nelle strutture e nelle istituzioni: una riforma che non consideri le strutture e le giurisprudenze non può avere successo nel lungo periodo.

L’auspicio che viene formulato nel libro è che storici, teologi, canonisti e pastoralisti possano stendere insieme una bozza per una possibile futura legislazione per aiutare la Chiesa a ricevere il concilio nel nostro tempo. Il volume può essere a giusta ragione considerato un contributo interessante per la riflessione sulla recezione del Vaticano II e sui temi della Ecclesia semper reformanda. Se lo si mette insieme alla letteratura recente sul tema (come il testo di Dianich Diritto e teologia e quello di Fantappiè Ecclesiologia e canonistica editi nel 2015) si intravede l’emergere di una serie di sensibilità comuni per la quale è necessario che i teologi siano attenti alle ricadute istituzionali sull’ordinamento canonico delle loro riflessioni e i giuristi si muovano con più audacia sul terreno del de iure condendo, facendo i conti con quelle che vengono definite dallo studio in esame «proposizioni seminali», ovvero le parole feconde del Vaticano II capaci di aprire processi nuovi nella vita ecclesiale.

Questa operazione è particolarmente necessaria se si vuole che le parole di papa Francesco (al quale il testo lascia molto spazio) possano realmente incidere nella vita della Chiesa di oggi e di domani. La ripresa da parte di Bergoglio del tema riforma, della centralità di avviare nuovi processi per una Chiesa missionaria, della comunione sinodale, dei principi del sensus fidei e del sensus fidelium, richiede una riflessione sulle strutture per superare quei problemi che a giudizio stesso del papa sono lasciati ancora irrisolti nella recezione postconciliare (come la valorizzazione delle Chiese locali, delle conferenze episcopali e lo statuto ecclesiologico della curia romana). La sinodalità non può esistere infatti senza adeguati luoghi di confronto e adeguati strumenti canonici capaci di accertarsi del sensus fidei del popolo di Dio e del suo protagonismo, e una riforma in questa direzione è a vantaggio del cammino ecumenico e delle prospettive missionarie aperte da papa Francesco.

Riforma è così processo, il quale richiede forte coscienza storica, acuto senso del tempo, discernimento spirituale comunitario sulle parole e sulle strutture ecclesiali per comprendere (e interpretare) il cammino che ci sta davanti.


E. Nadalini, in Rivista di Teologia dell’evangelizzazione 42 (2/2017) 515-516

Il concetto di riforma spinge la Chiesa a conformarsi in modo dinamico con la forma Christi. Per questo è necessario che la Chiesa si metta sempre in ascolto dello Spirito che la invita continuamente a un esodo da sé, verso gli orizzonti che lo Spirito indica continuamente attraverso l’ascolto della Parola e i segni dei tempi.
Giovanni Paolo II ricorda ai vescovi delle Oceania, e a tutti i cristiani, che «ogni rinnovamento nella Chiesa deve avere la missione come suo scopo per non cadere preda di una specie di introversione ecclesiale».
Yves-Marie Congar, già nel 1950, indicò come prima condizione per una vera riforma nella Chiesa la finalità pastorale e il primato della carità.
La riforma deve essere sempre, per metterla nelle parole della Evangelii gaudium, una «rivoluzione della tenerezza». La riforma deve essere un'opera di calibrazione tra la Chiesa della verità e la Chiesa della carità.
Un’immagine cara sulla riforma, viene da un’immagine semplice ma acuta, fornita da Jorge Maria Bergoglio ai tempi della sua opera pastorale in Argentina. Il presule, allora, indicò il punto di convergenza tra la nostra necessaria opera di costruzione, e la disponibilità all’opera riformatrice del Signore alla quale dobbiamo essere attenti, anche quando sconvolge i nostri progetti. «Veniamo incoraggiati a edificare la città, ma forse bisognerà abbattere il modellino che ci eravamo disegnati nella nostra testa. Dobbiamo prendere coraggio e lasciare che lo scalpello di Dio raffiguri il nostro volto, anche se i colpi cancellano alcuni tic che credevamo gesti». Formando la Chiesa di oggi, siamo chiamati a lasciarci riformare dallo Spirito di Dio che porta l’opera sua attraverso, ma anche oltre le nostre piccole realizzazioni.
Queste piccole pennellate ispirate all’opera La riforma e le riforme nella chiesa manifestano quanto sia ramificato il tema della riforma e delle riforme nella chiesa di Dio.
Il rapido arrivo della seconda edizione del volume La riforma e le riforme nella chiesa, curato da Antonio Spadaro e Carlos Maria Galli, è indizio dell'interesse per i temi svolti in questa imponente opera collettiva che raccoglie gli atti del seminario di studio tenutosi dal 28 settembre al 2 ottobre 2015 presso la sede della rivista La Civiltà Cattolica.
Il seminario ha visto la collaborazione di 30 esperti fra ecclesiologi, storici, ecumenisti, canonisti ed esperti di pastorale provenienti da 13 paesi. Il tema del seminario, come spiegano i curatori nella loro prefazione, si è centrato sulle sfaccettature della questione della Ecclesia Semper reformanda richiesto dal Concilio Vaticano II nei suoi aspetti vitali e strutturali, alla luce della dottrina conciliare sulla chiesa.
La struttura stessa dei contributi del seminario permette già di assaggiare la ricchezza delle prospettive considerate.
Dopo relazioni introduttive convergenti sulla visione di Papa Francesco rispetto alla riforma della Chiesa alla luce della sua esperienza di gesuita e di pastore nell'America Latina, gli interventi successivi trattano i seguenti temi:
- il rinnovamento della Chiesa nel Concilio Vaticano II.
- le lezioni della storia circa la riforma della Chiesa.
- la comunione sinodale come chiave della vita e del rinnovamento del popolo di Dio.
- le riforme della Chiesa universale e delle chiese particolari.
- l'unità dei cristiani e la riforma della Chiesa.
- indicazioni verso una Chiesa più povera, fraterna e inculturata.
R. Cheaib, in Theologhia.com 30 ottobre 2017

Il libro raccoglie gli interventi di un gruppo di teologhe/i al seminario di studio promosso dalla rivista Civiltà Cattolica sul tema La riforma della chiesa e le riforme nella chiesa (Roma, 28 settembre-2 ottobre 2015) nel 50° anniversario dalla chiusura del concilio Vaticano II,per offrire una riflessione sui processi di riforma in atto nella chiesa sotto la guida di papa Francesco.

I trenta contributi sono suddivisi in sette parti. La prima parte guarda a Il rinnovamento della chiesa oggi; alla luce del concilio Vaticano II ed evidenzia lo stile magisteriale di papa Francesco che insegna a fare «discernimento non ideologico» della volontà di Dio (Antonio Spadaro, p. 22) partendo dalla vita quotidiana. Solo il riconoscimento della presenza dello Spirito nella realtà umana e culturale accompagna processi storici aperti al futuro e permette che la riforma della chiesa non resti un progetto. L'uscita missionaria è «il paradigma di ogni opera della chiesa» (EG 15) a partire dalla sua forma istituzionale. Se la riforma è la conversione missionaria di tutto il popolo di Dio e di tutti nel popolo di Dio (Carlos María Galli, p. 53), la chiesa deve configurarsi essenzialmente come communio fidelium e communio ecclesiarum, come soggetto che si autodetermina secondo il principio della libertà dei figli di Dio e mostra l'avvicinarsi del regno di Dio nella storia (Hermann J. Pottmeyer, p. 71).

La seconda parte, Le lezioni della storia circa la riforma della chiesa, mostra come la storia insegni ad ampliare la prospettiva iniziale e a considerare le questioni sollevate dai termini "riforma" e "riformare"; John W. O'Malley ne formula dodici (pp. 105-107). Per Andrea Riccardi il vero problema «è quello di un cristianesimo che vive la storia con le sue mutazioni in società complesse e plurali» per cui «la riforma è il cristianesimo nella storia» (p. 124). Giancarlo Pani invita a vedere nella Ecclesia semper reformanda un fatto e un programma: sia l'eredità storica della chiesa medievale e dell'inizio del mondo moderno, sia la mèta spirituale. Ma l'idea di riforma ha purtroppo dei limiti perché «dice che la chiesa può e deve cambiare per correggere le proprie deformazioni e corrispondere sempre meglio alla volontà del suo Signore, ma non è in grado di dirci con esattezza che cosa deve cambiare e in quale direzione questa esigenza di fedeltà orienta il suo cammino» (Angelo Maffeis, p. 155).

Nella terza parte, La comunione sinodale come chiave del rinnovamento del popolo di Dio, si trovano contributi riguardanti gli aspetti strutturali. Per Hervé Legrand (pp. 159-188) gli obiettivi dottrinali, pastorali ed ecumenici del terzo capitolo della Lumen gentium non sono stati raggiunti in modo soddisfacente; si voleva valorizzare la communio ecclesiae come communio ecclesiarum ma in realtà si è continuato a dare priorità alla prima, sminuendo lo statuto delle chiese particolari e del collegium episcoporum. Il riaggiustamento dei rapporti tra chiese locali e chiesa universale necessita l'apertura dei teologi al contributo di storici, canonisti e sociologi. Anche per Dario Vitali il recupero da parte del Vaticano II del sensus fidei in relazione al magistero come criterio per l'esercizio della sinodalità nella chiesa è ancora lontano dal riconoscimento di «un ruolo effettivo e non solo nominale nella vita e nella coscienza della chiesa» (p. 189). Alphonse Borras aggiunge che il superamento di una visione minimalista degli organi consultivi, oltre a una maggiore sinodalità, contribuirebbe «a una migliore articolazione dell'esercizio personale dell'autorità pastorale con un esercizio comunitario e collegiale» (p. 232). Gilles Routhier precisa che il rinnovamento sinodale è uno dei mezzi e non un fine da perseguire; la sinodalità è una "realtà costitutiva della chiesa" che «attraverso prassi di messa in comune e di condivisione esprime l'atteggiamento dell'essere umano riconciliato» (p. 247). Silvia Scatena trae dalle conferenze generali dell'episcopato latinoamericano «spunti utili nella direzione di una ricerca di forme di sinodalità effettiva e nella prospettiva della costruzione di una comunione di chiese regionali» (p. 248).

La quarta parte del volume offre suggerimenti su Le riforme delle chiese particolari e della chiesa universale: la chiesa deve uscire da una plurisecolare introversione per non perdere di vista il suo scopo missionario (Severino Dianich) e ripensare il ministero petrino come «primazia diaconale all'interno della comunione ecclesiale» in modo tale da generare «la "relazione di reciprocità" (Pastores gregis,n. 36) con i vescovi» (Salvador Pié-Ninot, p. 308); non basta promulgare una nuova legislazione, ma serve applicarla attraverso delle norme (Myriam Wijlens); è necessario passare dal governare attraverso la curia al «governare la curia - anche prima di riformarla» (Massimo Faggioli, p. 333); occorre superare una "eccessiva centralizzazione" (EG 32) delle strutture ecclesiali confidando nella «via dei fatti per l'esistenza e lo sviluppo delle conferenze episcopali, prima della formulazione teologica e giuridica» (Carlos Schickendantz, p. 365).

Il filo rosso che lega insieme i contributi della quinta parte su L’unità dei cristiani e la riforma della chiesa è lo "scambio di doni" tra la chiesa cattolica, le chiese orientali, quelle nate dalla Riforma e dai gruppi "pentecostali" che consiste in: recepire reciprocamente i frutti del dialogo (William Henn); accettare processi diversificati e complementari di interpretazione del canone scritturistico e del canone dogmatico a esso vincolato (Piero Coda); imparare a pensare in termini di consenso differenziato (Joseph Famerée); affrontare le sfide comuni nella società di oggi attraverso il dialogo (Peter de Mey), sapendo che «non vi è discepolato senza incontro personale» con Gesu Cristo (Jorge A. Scampini).

La sesta parte offre indicazioni Verso una chiesa piu povera, fraterna e inculturata;parte dal principio kenotico dell'incarnazione (Juan Carlos Scannone) per far riscoprire la valenza della povertà sia in ordine alla dinamica dell'inculturazione sia in ordine al "riorientare la chiesa" verso il suo Centro (Diego Fares). Il risultato è una chiesa piu partecipativa e corresponsabile, dotata di una coscienza ecclesiale collettiva (chiesa di uomini e di donne) che riconosce le donne come soggetto a pieno titolo nella chiesa, «"caso serio" per l'inculturazione della chiesa in Europa» (Serena Noceti, p. 515). Sguardi alle questioni riguardanti l'inculturazione della fede nei contesti latinoamericano (Mario de França Miranda), africano (Léonard Santedi Kinkupu) e asiatico (José Mario C. Francisco) chiudono la sesta parte indicando aree critiche e suggerendo prospettive di uscita.

La settima parte Lo Spirito e la spiritualità nella riforma evangelica della chiesa chiarisce il rapporto tra Spirito e vangelo e come il vangelo sia il «punto generativo della vita della chiesa» a cui essa deve instancabilmente guardare (Mary Melone, p. 571). In definitiva l'invito di papa Francesco "all'uscita da sé", ad abbandonare i vizi dell'autoreferenzialità e della coscienza isolata, è da intendersi come appello all'autotrascendenza, atteggiamento «basilare, fondamentale, radicale» per divenire soggetti rinnovati, capaci di sostenere processi di riforma (Victor Manuel Fernandez, p. 582).

Il libro, autentica opera collettiva curata da A. Spadaro e C.M. Galli, si rivela uno strumento prezioso perché ha preso in esame le riforme possibili per la vita attuale della chiesa e approfondito «principi, criteri, orientamenti e stimoli per fondare, illuminare o accompagnare riforme sia negli atteggiamenti sia nelle istituzioni del popolo di Dio» (C.M. Galli - A. Spadaro, Prefazione, p. 8). Tutti i contributi dei diversi A., i quali hanno saputo unire qualità scientifica e suggerimenti personali, sono di grande interesse e utilità per approfondire aspetti e processi riguardanti la riforma della chiesa avviata da papa Francesco, e si rivelano strumento utile per continuare il confronto pubblico sul tema.


G. Zambon, in Studia Patavina 2/2017, 377-379

Questo corposo volume raccoglie i contributi di 30 studiosi, provenienti da 13 paesi, che hanno partecipato dal 28 settembre al 2 ottobre 2015 a un seminario organizzato a Roma dalla rivista «La Civiltà Cattolica». Il tema del seminario di studio, tenutosi nell'anniversario dei 50 anni trascorsi dalla chiusura del concilio Vaticano II si richiama all'assioma Ecclesia semper reformanda, che com' è noto troviamo enunciato in Lumen gentium n. 9 e Unitatis redintegratio n. 6, benché la sua origine risalga al tardo Medioevo, quando il desiderio di riforma ecclesiale in capite et in membris era molto diffuso. Si tratta, dunque, di un tema che attraversa, si può dire, tutta la storia della chiesa del secondo millennio. Inoltre, l'ispirazione del seminario si collega esplicitamente all'insegnamento di papa Francesco che nell'enciclica Laudato si' ha affermato di voler «mobilitare un processo di riforma missionaria ancora da compiere» (LS 3).

Benché il seminario abbia avuto un carattere non ufficiale, questa iniziativa di teologi e teologhe, di laici e di ministri ordinati va accolta con gratitudine e interesse, come un prezioso contributo al rinnovamento della chiesa cattolica da tutti auspicato. Segnaliamo soltanto i nomi più noti dei partecipanti al seminario. Tra gli italiani Piero Coda, Severino Dianich, Massimo Faggioli, Angelo Maffeis, Andrea Riccardi, Silvia Scatena e Serena Noceti. Dal mondo francofono Alphonse Borras, Hervé Legrand, Gilles Routhier. Dall'ambito anglofono e tedesco, John W O'Malley, Herrmann Pottmeyer, nonché gli argentini Victor Manuel Fernandez e Juan Carlos Scannone.

Il metodo di lavoro del seminario fu improntato al dialogo tra i vari esperti, per cui abbiamo una varietà di proposte e di analisi che sono indipendenti tra loro, ma che condividono tutte l'amore per la chiesa, la fedeltà al Vaticano II e all'insegnamento di papa Francesco sulla necessità di attuare la «rivoluzione» della misericordia.

Il volume risulta strutturato in sette parti, che indicano subito la vastità del progetto. La prima parte esamina il rinnovamento della chiesa oggi alla luce del Vaticano II; la seconda illustra le lezioni che si possono apprendere dalla storia, in particolare dal punto di vista ecumenico. La terza parte studia la comunione sinodale delle chiese, mostrando come sia data ancora poca importanza alla communio ecclesiarum, e si privilegi soprattutto la communio hierarchica. I contributi di H. Legrand e G. Routhier sono assai significativi al riguardo di questa riforma sinodale rimasta incompiuta. La quarta parte esplora le riforme avvenute nelle chiese particolari e il loro rapporto con la chiesa universale, auspicando una riforma del governo centrale della chiesa cattolica a favore di una collegialità più concreta e operante. La quinta parte affronta il tema della riforma della chiesa dal punto di vista ecumenico, alla ricerca dell'unità dei cristiani, secondo il comando di Gesù, cercando un consenso differenziato, che mette in risalto l'unitas in necessariis e una legittima diversità nelle strutture, favorendo lo scambio di doni e il comune impegno per l'annuncio del vangelo in un mondo secolarizzato. Questa prospettiva missionaria caratterizza la sesta e la settima parte del volume che indica la direzione da percorrere verso una chiesa più povera, fraterna, incarnata nella varietà delle culture, entro le quali deve essere sorgente di una perenne spiritualità evangelica.

In conclusione, come suggeriscono i due curatori del volume: «I processi riformatori fanno leva sulla virtù teologale della speranza che rende possibile ciò che è arduo, ma esigono fortezza, perseveranza e pazienza, nonché una grande prudenza e una maggiore misericordia (cf Evangelii gaudium, n. 44). Ciò significa che si possono fare dei passi in avanti anche solo minimi, ma con orizzonti massimi. Ed è quello che questo volume ha fatto: ci indica di andare avanti con fiducia, guidati dal "Dio della speranza”» (p. 14).


L. Dal Lago, in CredereOggi 220 (4/2017) 175-176

Nel 2015, in occasione dell’anniversario del concilio Vaticano II, la rivista La Civiltà Cattolica ha ospitato un seminario di studio in cui una trentina di teologi, storici, canonisti ed esperti di pastorale di diverse nazionalità si sono confrontati sul tema della riforma della e nella Chiesa. I loro contributi sono ora pubblicati in un volume e messi a disposizione di un pubblico più vasto, dato che il tema affrontato non riguarda solo gli specialisti.

D'altronde, i relatori non si sono limitati a presentare i vari aspetti in gioco solo su un piano teorico, ma si sono impegnati a indicare proposte a livello di criteri di azione e di ipotesi concrete da applicare nella prassi, distinguendo quanto può essere compiuto nel breve termine e quanto, invece, richiede un tempo più ampio di gestazione.

Il punto di partenza della riflessione è la visione di papa Francesco sulla riforma della Chiesa alla luce del Vaticano II e della Chiesa come popolo di Dio in cammino. In seguito, sono realizzati alcuni approfondimenti di carattere più settoriale. Dopo aver presentato le considerazioni sulla riforma e le riforme maturate guardando alla storia della Chiesa, si passa a temi più ecclesiali: la comunione sinodale come chiave della vita e del rinnovamento del popolo di Dio, i rapporti fra Chiese locali e Chiesa universale e il dialogo ecumenico per l'unità tra i cristiani. Vi è anche una sezione dedicata ai temi della povertà e dell'inculturazione con gli apporti di autori di diversi continenti. Non vi è in conclusione una proposta unica e organica, ma i lettori possono attingere a un ventaglio di prospettive indipendenti che si propongono di contribuire alla riflessione sul tema della Ecclesia semper reformanda.


G. Riggio, in Aggiornamenti sociali 1/2017

Un libro denso e prezioso per capire che cosa sta cambiando nella Chiesa cattolica al tempo di Francesco e quali potrebbero essere gli esiti della riforma appena avviata.

È il frutto del seminario al quale hanno partecipato nel 2015, per iniziativa della rivista La Civiltà Cattolica, trenta studiosi, ecclesiologi, storici, canonisti, di tredici Paesi diversi, tutti in sintonia col Papa venuto dalla fine del mondo e, in qualche caso, suoi ispiratori.

Un volume collettaneo, dunque, fatto di testi che illuminano il retroterra storico-ecclesiale (e personale) di Francesco e indicano l'orizzonte di una riforma della Chiesa, nella fedeltà allo Spirito e al Vangelo, «sorgenti permanenti del rinnovamento», come è detto nel bel contributo di Mary Melone.

Il retroterra e l'orizzonte. Perché se la Chiesa è semper reformanda, non c'è riforma vera senza la doppia esigenza del radicamento nella storia e dell'apertura al nuovo, ai segni dei tempi, e senza quel discernimento - parola carissima a tutta la tradizione ignaziana - che affronta le contraddizioni e i conflitti della storia e si lascia interrogare dall'inedito, dall'inatteso.

Illuminante, a questo proposito, è il testo di padre Antonio Spadaro sulle radici ignaziane della riforma secondo Francesco e su un processo «attento a trovare il massimo nel minimo», in fedeltà all'epitaffio letterario di un anonimo gesuita in onore di Ignazio di Loyola: «Non esser costretto da ciò ch'è più grande, essere contenuto in ciò ch'è più piccolo, questo è divino».

Formula in apparenza enigmatica, ma che illustra con efficacia la logica dell'incarnazione. «Che cosa vuol dire papa Francesco citando questo epitaffio?», scrive Spadaro. «Che nell'orizzonte del regno di Dio l'infinitesimale può essere infinitamente grande e l'immensità può essere una gabbia. Sembra un paradosso, ma non per Dio che si è fatto carne».

Gli autori affrontano i nodi non risolti dal Vaticano II, mettono a nudo - come fa Hervé Legrand - il travisamento sistematico del ministero collegiale delle Conferenze episcopali da parte della Curia. Mostrano gli arretramenti di molti documenti magisteriali rispetto al capitolo terzo della Lumen gentium, che Yves Congar considerava la «spina dorsale di tutto il concilio». E nei contributi di M. Faggioli, V.M. Fernàndez e C.M. Galli avanzano alcune concrete e ben motivate proposte di riforma.

Al di là di qualche inutile tecnicismo (come l'orrido «pedobattesimo» per indicare il battesimo dei bambini...), sorprende però la mancanza di un contributo autonomo di teologia biblica. Come se un argomento di tale portata potesse essere - a cinquant'anni dal Concilio Vaticano II - materia esclusiva di ecclesiologi, storici e canonisti.


P. Pisarra, in Jesus 11/2016, 88-89

Dal 28 settembre al 2 ottobre 2015, a Roma, presso la sede de La Civiltà Cattolica, si è tenuto un seminario di studio al quale hanno preso parte trenta fra ecclesiologi, storici, ecumenisti, canonisti ed esperti di pastorale provenienti da tredici diversi Paesi del mondo. Il tema del seminario è stato «La riforma della Chiesa e le riforme nella Chiesa» e lo scopo che esso si prefiggeva andava nella direzione «di offrire, con umiltà e audacia, un contributo di ispirazione ai processi che la Chiesa sta vivendo in questo tempo sotto la guida di Papa Francesco».
Dai lavori di quell’incontro è scaturito un ampio volume, curato dai gesuiti Antonio Spadaro e Carlos María Galli per la casa editrice Queriniana, recante il titolo La riforma e le riforme nella Chiesa. Il libro riprende lo schema dei lavori del seminario che è stato aperto da alcuni interventi centrati sulla visione che l’attuale Pontefice ha della questione della riforma della Chiesa e si è poi sviluppato secondo alcune linee di fondo così riassumibili: il rinnovamento ecclesiale e il Concilio Vaticano II, la storia delle riforme ecclesiali, la comunione sinodale come chiave della vita e del rinnovamento del popolo di Dio, la riforma della Chiesa universale e delle Chiese particolari, l’unità della Chiesa nel contesto dell’azione riformatrice, la prospettiva di una Chiesa povera, fraterna e inculturata.

Un lavoro di siffatta mole, frutto dell’impegno di varie decine di studiosi molto qualificati, presenta un numero elevatissimo di suggestioni che è impossibile enumerare o anche soltanto sintetizzare. Alcuni termini, tuttavia, possono offrire al lettore un’idea di quello che troverà nelle dense pagine dell’opera: tra essi spiccano le parole «fedeltà» e «aggiornamento», le quali fanno capire che la riforma deve essere «intesa come ritorno ad fontes per illuminare le situazioni attuali e affrontare i problemi ecclesiali», e, nello stesso tempo, «deve prestare molta attenzione al contesto culturale in cui è immersa la Chiesa». Ciò richiede di uscire dall’autoreferenzialità e di aprirsi alla missionarietà: «La riforma della Chiesa si concentra in un sogno missionario capace di rinnovare tutto». Infine, il grande tema della misericordia, centrale nel pontificato bergogliano: «L’amore appassionato e compassionevole - si legge nella Prefazione - caratterizza la Chiesa della carità, Chiesa samaritana che ha da essere una madre dal cuore aperto per testimoniare l’amorosa umanità del nostro Dio».


M. Schoepflin, in Toscana Oggi 16 ottobre 2016

Se è vero – come è stato detto – che ogni tempo storico vive in profonda connessione con un mistero particolare della redenzione, non si può non rilevare come il nostro tempo sia, per così dire, accordato sulla misericordia di Dio, a partire dalla quale la stessa Ecclesia è chiamata a riformarsi.

Questo importante volume raccoglie i contributi di un seminario di studio, tenuto presso la sede della rivista La Civiltà Cattolica dal 28 settembre al 2 ottobre 2015, in occasione dell’anniversario della chiusura del concilio Vaticano II, e li mette a disposizione con l’intento che siano motivo d’ispirazione di quei «processi che la Chiesa sta vivendo in questo tempo sotto la guida di papa Francesco» (5), il quale, con la Evangelii gaudium, ha inteso rivolgersi «ai membri della Chiesa per mobilitare un processo di riforma missionaria ancora da compiere» (Laudato si’, n. 3; Regno-doc. 23,2015,2).

Scritti da un parterre di ecclesiologi e storici della Chiesa, ecumenisti e canonisti, teologi pastorali e spirituali che hanno dialogato in modo aperto e teologicamente fondato, il volume è strutturato in modo sintetico ma anche programmatico circa le linee direttrici di un compito riformatore ancora in progress e tutto da sviluppare.

Dopo due relazioni introduttive, tenute dai curatori, riguardanti le radici ignaziane della riforma della Chiesa di papa Francesco e la sua ecclesiologia pastorale latinoamericana, confluite, in sede di pubblicazione, nella prima parte, si articola in sette momenti: (I) Il rinnovamento della Chiesa oggi, alla luce del concilio Vaticano II; (II) Le lezioni della storia circa la riforma della Chiesa; (III) La comunione sinodale come chiave del rinnovamento del popolo di Dio; (IV) Le riforme delle Chiese particolari e della Chiesa universale; (V) L’unità dei cristiani e la riforma della Chiesa; (VI) Verso una Chiesa più povera, fraterna e inculturata; (VII) Lo Spirito e la spiritualità nella riforma evangelica della Chiesa.

Il testo «prende in considerazione da molti punti di vista la questione centrale della riforma o del rinnovamento permanente e attuale della Chiesa cattolica» (8) e si palesa come «una raccolta ordinata di proposte indipendenti» e come «un insieme vario di diversi contributi teologici di altissimo livello per pensare le riforme della e nella Chiesa» (9).

Se è noto come il tema della reforma e della reformatio attraversi tutta la storia della Chiesa come una «mutatio in melius» (86) e sia stato, in particolare, con il concilio di Costanza (1414-1418) che è andata imponendosi la formula «ecclesia sit reformata in fide et moribus, in capite et in membris», non si può non notare – ha affermato J.W. O’Malley – come una riflessione sulla storia delle riforme ecclesiali evidenzi che la relazione tra «continuità» e «cambiamento», pur non avendo facile soluzione, trova nell’ideale e nello stile di Chiesa – indicato da papa Giovanni XXIII quale «madre amorevolissima di tutti, benigna, paziente, mossa da misericordia e da bontà» – ciò che essenzialmente la caratterizza (103-105).

Questa mater Ecclesia – come ricorda A. Riccardi citando i lavori di P. Jenkins – vive in un orizzonte storico profondamente mutato, là dove «il cristianesimo si sta diffondendo in modo sorprendente tra i poveri e i perseguitati, mentre si atrofizza tra i ricchi e gli agiati» (114), ma anche là dove la coabitazione con l’altro e la globalizzazione culturale e religiosa chiedono al cristianesimo di trasformarsi in una «realtà di accoglienza e integrazione» (124). Tutto ciò, ovviamente, ha forti e importanti ripercussioni sul dialogo ecumenico che – come mostrano i contributi di G. Pani e di A. Maffeis, dedicati, in particolare, al dialogo con i protestanti – può essere portato avanti solamente tramite «una maggior fedeltà alla sua vocazione» (147) e una sempre rinnovata conversione personale (cf. Mt 7,5).

È la comunione sinodale e, di conseguenza, una teologia della sinodalità la chiave per il rinnovamento del popolo di Dio, ma anche l’anello di congiunzione della «diversità nell’unità e l’unità nella diversità» (184). La «sinodalità vissuta» (263) – come si può apprendere dalla lezione proveniente dal CELAM, che ha così fortemente marcato il percorso dell’allora card. Bergoglio – diviene «la manifestazione della Ecclesia come assemblea di persone in condizioni e con funzioni diversificate» (247), grazie all’attivazione di processi di partecipazione, dove tutti i fedeli diventano «attori del discernimento, attraverso un ascolto che voglia davvero nelle loro voci riconoscere la voce dello Spirito» (205).

Essa dà vita a quella Chiesa sinodale come «piramide rovesciata», dove «il vertice si trova al di sotto della base» (cf. Francesco, Discorso alla commemorazione del 50° anniversario dell’istituzione del Sinodo dei vescovi, 15.9.2015; Regno-doc. 37,2015,14) in funzione di «primazia diaconale» (308), per «portare la persona umana, nella sua singolarità, alla comunione con Dio e di porsi, allo stesso tempo, al servizio dell’unità del genere umano, nelle diverse regioni della terra» (292).

È in tale prospettiva che vanno recepiti i frutti del dialogo ecumenico che, come ricorda papa Francesco nella Evangelii gaudium, mirano alla «costruzione di un popolo in pace, giustizia e fraternità» (n. 221; EV 29/2013). Se – come scriveva l’allora card. Begoglio – «la soluzione del conflitto religioso fra le molteplici confessioni cristiane sta nell’atto di camminare insieme, di fare delle cose insieme, di pregare insieme» (373), si tratta di recuperare quanto già affermava il decreto conciliare sull’ecumenismo, e cioè che nel confrontare la dottrina cattolica con quella delle altre Chiese cristiane, si deve tenere conto dell’«ordine o “gerarchia” nelle verità» (Unitatis redintegratio, n. 11; EV 1/536), ma si tratta anche di muoversi verso un cammino ecumenico inteso come uno «scambio di doni» (386) tra le diverse Chiese cristiane, come viene mostrato dai contributi presenti nella quinta parte del volume.

La riforma della Chiesa secondo quanto espresso dal Vangelo è volta a «farle rinunciare alla sua autoreferenzialità» (459) e questo implica – come mostrano con grande forza e passione teologica i contributi di J.C. Scannone e D. Fares – capacità di inculturare il Vangelo, povertà nel suo essere e nel suo apparire da parte di tutti i cristiani, e servizio dei poveri. È una Chiesa – quella di papa Francesco – che vuole promuovere «una riforma a partire dal Vangelo e dalle periferie della povertà» (13), la quale, ponendo al centro il primato della carità, intende proseguire in quella «rivoluzione della tenerezza» (Evangelii gaudium, n. 88; EV 29/2194), iniziata da Gesù Cristo.

La riproposizione a tutta la Chiesa delle modalità con cui Cristo, facendosi povero per noi, ha permesso a noi di diventare ricchi (cf. 2Cor 8,9), è ciò che permette a papa Francesco – sulla scia di quanto affermato da sant’Ignazio di Loyola, ma anche di san Francesco di Assisi – di vedere nella povertà la possibilità di proteggersi dalle false sicurezze, ma anche ciò che rende possibile al Deus semper maior di «agire fecondamente nella piccolezza dei suoi servitori» (486), sempre peccatori.

Se è vero che è il peccato «il ricettacolo della misericordia» (493), ogni autentica riforma ecclesiale parte dal «bisogno fondamentale di essere perdonati e guariti» (493), che dovrebbe trovare espressione concreta nello «stile di vita, sia personale che comunitario» (Francesco, Discorso all’incontro con le comunità religiose in Corea, 16.8.2014).


G. Coccolini, in Il Regno 18/2016, 548

Un libro dal taglio fortemente caratterizzato in senso istituzionale - e quindi diverso da quelli che di solito segnaliamo e recensiamo per i nostri lettori - ma che riveste indubbiamente un valore anche per le realtà ecclesiali di base e la teologia conciliare e progressista. Si tratta di La riforma e le riforme nella Chiesa, un volume appena pubblicato a cura di p. Antonio Spadaro, gesuita, scrittore e direttore di La Civiltà Cattolica e Carlos Maria Galli, membro della Commissione Teologica Internazionale, decano della Facoltà di teologia di Buenos Aires, della Pontificia università cattolica argentina e presidente della Società argentina di teologia.

Il risultato del loro lavoro raccoglie gli atti del seminario di studio riunito nella sede della rivista dei gesuiti alla vigilia dell'ultimo Sinodo, dal 28 settembre al 2 ottobre 2015, e contiene gli interventi di 30 specialisti - ecclesiologi, storici, ecumenisti, canonisti ed esperti di pastorale - provenienti da 13 diversi Paesi di tutti i Continenti (il limite del loro grado di "rappresentatività” della comunità ecclesiale e teologica è dato dal fatto che tra loro si contano però solo tre laici, tre laiche e una sola religiosa), che hanno discusso il tema (sul tavolo almeno dagli anni del postconcilio) della necessità di riforme nella Chiesa, considerando in particolare quanto auspicato, chiesto o solo implicitamente suggerito dal Vaticano II.

Alla vexata quaestio della riforma si aggiunge dunque anche quella della ricezione del Concilio, ormai ad oltre 50 anni dalla sua chiusura e sulla distanza che si è nel frattempo creata tra quanto era stato prospettato e quanto sinora è stato effettivamente realizzato. E di come possa quindi essere opportuno riesaminare, ridiscutere, riproporre alcuni dei temi o delle istanze che furono al centro del dibattito conciliare e postconciliare.

Il volume parte da due saggi (dei curatori Spadaro e Galli) dedicati alla particolare visione che papa Francesco, attraverso i suoi discorsi ed i suoi interventi magisteriali, ha inteso dare della riforma della Chiesa (a partire dalla sua formazione di gesuita e dalla sua esperienza latinoamericana); nei contributi successivi si toccano poi i nodi storici che hanno caratterizzato il processo di riforma della Chiesa (John W. O'Malley, Andrea Riccardi, Giancarlo Pani, Angelo Maffeis); viene quindi affrontato il tema della “sinodalità” come chiave del rinnovamento della vita della chiesa (Dario Vitali, Alphonse Borras, Gilles Routhier, Silvia Scatena); una sezione del volume sviscera la questione del rapporto tra la Chiesa universale e quelle particolari (tema che all'inizio degli anni 2000 vide contrapposti il card. Walter Kasper all'allora card. Ratzinger; nel volume viene ora affrontato da Severino Dianich, Salvador Pié-Ninot, Massimo Faggioli, Carlos Schickendantz); un'altra il rapporto tra l'unità dei cristiani e la riforma della Chiesa (William Henn, Piero Coda, Joseph Famerée, Peter De Mey, Jorge Scampini); viene inoltre discusso il tema della Chiesa povera (Diego Fares, Juan Carlos Scannone) e quello dell'interculturazione della fede (Serena Noceti, Mario de França Miranda, Léonard Santedi Kincupu, José Mario C. Francisco).

Dalla lettura dei saggi emerge il tentativo di un superamento della concezione della Chiesa come eurocentrica, arroccata a difesa dei propri valori, sorda al dialogo con le altre Chiese (che però, tranne quella ortodossa, dal 2000 restano prive dell'attributo di “sorelle"), liberata da sovrastrutture che ne impediscono una corretta lettura e prassi del Vangelo, con "strutture di servizio”, come la Curia, i dicasteri, gli uffici e gli enti che non possono e non devono sovrastare le prerogative dei vescovi e le esigenze delle Chiese particolari. Una Chiesa soprattutto “povera e per i poveri” (che continua però ad avere enormi interessi economico-finanziari e a gestire consistenti ricchezze e beni) che è continuamente chiamata ad uscire da sé, che accetta la sfida di avviare processi che restino cantieri aperti, senza soluzioni predefinite. Del resto, scrive nel suo saggio suor Mary Melone, rettore dell'Antonianum, «la Chiesa è "a disposizione" dello Spirito... È proprio della Chiesa avventurarsi coraggiosamente nell'imprevedibile, nel nuovo, in ciò che non è programmabile. Il sì alla Chiesa concreta implica il sì alla Chiesa che cambia».

Restano, nel libro, tante importanti parole, dichiarazioni, intenzioni, disquisizioni teologiche. Funzionali oggi a presentare nuovamente la Chiesa istituzionale come semper reformanda.

Ma forse anche - è questa l'insidia più grande di un lavoro che viene dal "vertice" della Chiesa - a tranquillizzare le coscienze inquiete di tanti credenti, oltre che un'opinione pubblica sempre più vigile ai temi ecclesiali e che vorrebbe la Chiesa cattolica oltre che “reformanda", talvolta anche realmente “reformata".


V. Gigante, in Adista 34 (8 ottobre 2016)

Un testo non solo molto interessante ma la cui genesi ha fatto non poco discutere. Si intitola La riforma e le riforme nella Chiesa (Queriniana, pagine 605, euro 53) ed è stato curato da Antonio Spadaro e Carlos Marìa Galli. L’interesse teologico è racchiuso nella natura stessa del libro. Una raccolta di 30 saggi inediti scritti da altrettanti specialisti della materia (dodici ecclesiologi, cinque storici della chiesa, otto ecumenisti, tre canonisti, sei professori di teologia spirituale e pastorale). Tra gli altri, oltre a padre Spadaro, autore appunto del capitolo iniziale che qui proponiamo in sintesi, sono presenti contributi di Andrea Riccardi, John O’Malley, Silvia Scatena, Severino Dianich, Hervé Legrand, Myriam Wijlens, Piero Coda, Diego Fares, Serena Noceti, Mario de Franca Miranda, Mary Melone e il vescovo (l’unico presente) Victor Manuel Fernàndenz, rettore della Pontificia Università Cattolica dell’Argentina. Dal 28 settembre al 2 ottobre 2015 si sono ritrovati tutti insieme presso la sede della 'Civiltà Cattolica' e hanno dato vita a un confronto fondato sul dialogo. Obiettivo quello di fornire spunti teologici e istituzionali per pensare la riforma e le riforme nella e della Chiesa in una prospettiva quanto più ampia possibile: dal rinnovamento del Vaticano II alla comunione sinodale, dall’unità dei cristiani alle indicazioni verso una chiesa più povera, fraterna e inculturata. Esclusi esplicitamente dall’ordine del giorno i temi legati al matrimonio e alla famiglia, perché al centro del Sinodo dei vescovi che si sarebbe aperto solo tre giorni dopo. Evidente però che la presenza di tanti teologi di fama nella sede della 'Civiltà Cattolica' per quasi una settimana e l’approssimarsi dell’assemblea sinodale, ha fatto concludere a qualche complottista di professione che il seminario – tra l’altro si è svolto a porte chiuse – era stato pensato per 'pilotare' il dibattito del Sinodo. Ora il mistero è svelato. Nessuna strategia occulta. Per rendersene conto basta percorrere le 600 pagine del volume ora in libreria.


In Avvenire 16 settembre 2016

La Chiesa è sempre bisognosa di riforme, Ecclesia semper reformanda, ma in che senso, e come? «Per me, la grande rivoluzione è andare alle radici, riconoscerle e vedere ciò che quelle radici hanno da dire al giorno d'oggi», ha detto Francesco. Una frase che potrebbe essere posta come esergo a La riforma e le riforme nella Chiesa, a cura del padre gesuita Antonio Spadaro, direttore di Civiltà Cattolica, e del teologo argentino Carlos Maria Galli, un volume in uscita oggi (ed. Queriniana, 624 pagine, 53 euro) che raccoglie gli atti del seminario di studio riunito nella sede della rivista dei gesuiti alla vigilia dell'ultimo Sinodo, dal 28 settembre al 2 ottobre 2015. A cinquant'anni dalla chiusura del Concilio, gli interventi di trenta studiosi - ecclesiologi, storici, ecumenisti, canonisti, teologi – vanno oltre i giorni «caldi» della discussione sinodale e affrontano la questione più ampia della riforma della Chiesa. Non una riunione di esponenti della «gerarchia» ma la riflessione di uomini (compresi tre laici) e donne (tre laiche e una religiosa) di tutti i continenti. La riforma sta al cuore del pontificato di Francesco ma non riguarda anzitutto le strutture, bensì l’atteggiamento interiore. «Se non si comprende questo, introdurre strutture più partecipative e decentralizzate non sarà sufficiente», scrive l’arcivescovo Víctor Manuel Fernández, teologo vicino a Bergoglio. Il problema è superare quella forma mentis che «negli ultimi due decenni» ha collocato al centro della Chiesa «una ragione, una serie di principi che reggono tutto, non negoziabili»: «Allora sembra vi sia una ragione non negoziabile che giudica il Vangelo» e «ci controlla tutti, compreso il Papa». Si tratta di «ritornare al Vangelo». Lo stesso Francesco citava Tommaso d'Aquino: i precetti dati da Cristo «sono pochissimi». Liberata da «aggiunte» al Vangelo, la Chiesa può tornare all'essenziale: il «Gesù storico» e la «struttura ecclesiale fondamentale», Pietro e gli apostoli, il Papa e i vescovi. Le «strutture di servizio» della Santa Sede, la Curia, non possono quindi avere più potere del «ministero collegiale» dei vescovi. Il teologo gesuita Juan Carlos Scannone, che fu insegnante di Bergoglio, parla di una Chiesa «povera e per i poveri» e ne richiama la kenosis, lo «svuotamento» e l'uscita da sé. E poi, spiega padre Spadaro, Francesco è un gesuita e «la sua idea di riforma corrisponde alla visione» di Sant’Ignazio di Loyola, fondatore della Compagnia di Gesù: al concilio di Trento «Ignazio era convinto che, partendo dalla "riforma della propria vita", tenendo davanti agli occhi il modello di Cristo povero e umiliato, non si poteva non arrivare anche a una riforma delle strutture». Il mondo è il «cantiere di Dio»: riformare significa avviare processi «aperti», senza soluzioni predefinite, con la fede nel Dio che «sempre ci precede» e sapendo che «il cammino si apre camminando». Così gli studiosi, da Andrea Riccardi a Massimo Faggioli, riflettono su storia e prospettive delle riforme, il ruolo di sinodi e concili, ma consapevoli di ciò, scrive suor Mary Melone, rettore dell'Antonianum: «La Chiesa è "a disposizione" dello Spirito... È proprio della Chiesa avventurarsi coraggiosamente nell'imprevedibile, nel nuovo, in ciò che non è programmabile. Il sì alla Chiesa concreta implica il sì alla Chiesa che cambia».


G.G. Vecchi, in Corriere della Sera 15 settembre 2016